Bonjour à tous,
Je reçois beaucoup de questions à propos de la pêche en nymphe au fil, c'est donc pour cela que j'ai décidé d'écrire cet article afin que vous ayez toutes les informations pour prendre vos premières belles truites.
C'est une technique qui est très pratiquée de nos jours car elle permet de pêcher dans des cours d'eau ou dans des endroits où l'on ne voit pas le poisson et pendant des périodes où il n'y a pas d'activité en surface. Grâce à cette technique, vous pouvez maintenant prospecter les zones de courant là où la plupart des pêcheurs à la mouche ne peuvent pas pêcher. Une fois bien pratiquée, c'est sans aucun doute la technique la plus rentable pour attraper un grand nombre de poissons.
Qu'est ce que la pêche en nymphe au fil ?
Que ce soit avec un moulinet spinning ou un moulinet mouche, cette pêche va se pratiquer de la même manière ; elle ressemble beaucoup à de la pêche au toc, sauf qu'à la grande différence, il faut pêcher beaucoup plus tendu. Vous ne comprenez peut-être pas tout de suite ce que je veux dire par "tendu" mais c'est la clé de réussite dans cette pêche par rapport à la pêche aux appâts naturels et je vous en parle plus en détails un peu plus loin dans l'article.
Le matériel
La canne doit avoir une longueur qui varie selon le milieu de pratique : la longueur passe-partout pour moi est le 10,6 pieds, vous pouvez pêcher dans des petites rivières comme dans de grandes rivières. Si vous pêchez vraiment que des petites rivières, vous pouvez opter pour une 10 pieds et au contraire, en grande rivière, une 11 pieds.
La puissance de la canne : pour les rivières avec de gros poissons, utilisez plutôt une canne en soie de 4 car en soie de 2 ou 3 vous aurez un peu plus de mal à brider le poisson lors du combat. Par contre, si la taille de vos truites ne dépasse pas les 40-45 cm, vous pouvez opter pour une soie de 2 ou 3.
Le moulinet : il existe deux grands types : semi-automatique et manuel. Personnellement, j'utilise un manuel ; sur la traque des gros poissons, je le trouve plus adéquat, après c'est pour le coup une question de goût et d'habitude. Le moulinet doit avoir un certain équilibre avec la canne, ni trop léger ni trop lourd. Même s'il est important d'avoir un moulinet de qualité notamment au niveau du bâti afin que le fil ne se coince pas dans la bobine mais il vous servira avant tout de réserve de fil.
Deux options : sur une canne à mouche vous avez deux options si jamais vous voulez aussi pêcher en sèche :
Option 1 (voir schéma 1 ci-dessous) : un seul moulinet. Vous pouvez utiliser un seul moulinet avec un backing + soie + bas de ligne dégressif avec une micro-boucle sur laquelle vous attachez 20-25 mètres de nylon fluo avec votre pointe. Cette option permet que s'il y a des gobages, il vous suffit d'enrouler votre nylon fluo autour d'un enrouleur de ligne jusqu'à la microboucle du bas de ligne pour avoir ensuite un montage classique pour pêcher en sèche.
Option 2 (voir schéma 2 ci-dessous) : avoir deux moulinets ou deux bobines différentes. Un moulinet ou bobine 100 % nylon destiné uniquement à la NAF et un autre moulinet ou bobine que vous emportez avec vous avec une soie et un bas de ligne mouche. En cas de gobages, il vous suffit de changer de moulinet ou bobine pour passer d'une technique à une autre.
Personnellement, l'option 2 est pour moi la plus rapide à mettre en place mais un peu plus encombrante.
Quel nylon choisir ?
En corps de ligne pour le nylon fluo ou bicolore, j'utilise du 18 centièmes peu importe le milieu car c'est un diamètre qui se lance relativement bien et surtout qui est assez "gros" pour bien le prendre en main.
Longueur et diamètre de la pointe : sur votre nylon bicolore, faites une micro-boucle (voir schéma 1 et 2) afin de changer rapidement de pointe. Pour le diamètre de la pointe, vous pouvez utiliser un fluorocarbone ou alors du nylon. Personnellement, j'utilise du nylon pour la souplesse de celui-ci mais un fluorocarbone est une très bonne option aussi. Pour le diamètre, cela dépend des poissons recherchés et de la rivière : début de saison sur une rivière encombrée et avec de gros poissons, j'utilise du 16 centièmes ; plus j'avance dans la saison et plus mon diamètre diminue pour passer sur des pêches très fines en 10 ou 11 centièmes à l'étiage. Pour moi, la bonne option reste le 12 centièmes car il vous permet d'être assez fin pour que vos nymphes descendent rapidement et assez costaud pour tenir de beaux poissons.
Pour la longueur, elle varie selon la profondeur moyenne de la rivière. Si votre rivière a une profondeur moyenne de 1 m, mettez alors 90 cm de pointe afin que votre nylon fluo ou bicolore soit toujours immergé sous la surface pour percevoir les touches. Si votre rivière est moins profonde, il faudra réduire la longueur afin que le nylon fluo soit toujours immergé. Et, à contrario, dans de grosses fosses, vous pouvez augmenter la longueur de votre pointe afin de descendre plus vite et de gagner en discrétion.
L'indicateur fluo : un élément important pour ceux qui ont du mal à voir leur nylon fluo est de rajouter un indicateur fluo afin de mieux détecter les touches et mieux voir vos dérives. Personnellement, j'aime bien utiliser un stick indicateur fluo rose ou d'autres utilisent de la peinture pour antenne de flotteur Sensas. Mettez environ 50 à 70 cm d'indicateur sur votre nylon fluo. Il n'est pas indispensable mais vivement conseillé si vous êtes débutant.
La potence et nymphe de pointe : pour augmenter mon efficacité, je pêche quasiment tout le temps à 2 nymphes : une nymphe de pointe qui va être lourde afin de permettre d'atteindre le fond et d'emmener une nymphe de potence en profondeur. Pour la longueur entre les deux nymphes, je mets généralement 50 cm entre la nymphe de pointe et la potence, et la potence mesure entre 10 et 20 cm. La longueur entre la nymphe de pointe et la potence peut être modulée selon la profondeur du cours d'eau ; si vous pêchez dans des rivières avec très peu d'eau, vous pouvez raccourcir la longueur pour que les deux nymphes soient toujours immergées. La nymphe de pointe doit évoluer sur le fond et la nymphe de potence entre deux eaux ou un peu décollée du fond. Pour réaliser une potence, faites un nœud de chirurgien et gardez un des deux excédents, personnellement, j'utilise le brin du bas car il est plus résistant.
Schéma de l'option 1 : avec un moulinet uniquement
Schéma de l'option 2 : avec deux moulinets (un uniquement naf et un uniquement mouche)
Résumé en tableau :
LES NYMPHES
Le choix des nymphes :
Une fois le matériel bien choisi, il va falloir utiliser les bonnes nymphes pour avoir de bons résultats. Étant pêcheur et ayant beaucoup de retours sur mes nymphes, j'ai pu faire une sélection de celles avec lesquelles nous avons le plus de résultats et ce, toute la saison.
Si vous êtes débutant, n'oubliez jamais qu'il vaut mieux avoir 3-4 modèles de nymphes très pêchantes que 100 nymphes qui ne fonctionnent pas. Le respect des proportions, le choix des matériaux et le vivant qui vont être apportés aux nymphes sont des petites choses qui vont faire la différence.
Je me rappelle d'une journée sur le Guil (04 Hautes-Alpes) avec mon ami Guillaume où j'ai pêché toute la matinée avec une faisan tail classique avec très peu de touches et j'ai refait le même parcours avec une torrentueuse, et les touches se sont enchaînées. Ce jour-là, elles ne voulaient que des nymphes avec des tags oranges ; il faut donc parfois trouver la pêche, même si dans la majorité des cas, le combo torrentueuse/perdigone fonctionne partout.
Il existe des nymphes incitatives avec des couleurs brillantes et des tags afin de jouer sur un réflexe d'agressivité du poisson, et des nymphes plus naturelles pour jouer sur le comportement alimentaire du poisson.
Globalement, les truites et ombres se nourrissent en majorité et tout au long de l'année d'éphémères : c'est la célèbre imitation de faisan tail. C'est ce qu'imite la "torrentueuse", qui est une faisan tail avec un tag orange. Ce tag permet de rendre la nymphe plus visible dans les courants et de jouer sur le côté incitatif, et elle fonctionnera toute l'année, à condition d'adapter les poids et taille en fonction de la saison, du courant et de la profondeur. C'est donc la première nymphe à accrocher si vous débutez et si vous ne savez pas quoi mettre au bout de votre ligne.
Le choix de la nymphe se fait selon trois grands paramètres : éclosion d'insectes, saison, poisson éduqué ou non et la densité.
Pour la densité, les perdigones ont un corps lisse et vont donc permettre quand elles sont mises en pointe d’atteindre les profondeurs plus rapidement. Cependant la descente et la dérive de votre nymphe va dépendre d’autres facteurs : notamment le poids (bille tungstène) et la taille du nylon (plus le diamètre est important et plus la descente sera lente)
C’est la nymphe de pointe qui va avoir un rôle prédominant dans la descente plus ou moins rapide de votre montage suivant si elle a un corps lisse ou poilue. Pour moi les nymphes à corps lisses (perdigones) permettent de descendre rapidement et vont plutôt etre agressives donc je les utilise comme vu ci dessous en été, sur des poissons réactifs contrairement en début de saison où il faudra pêcher lentement donc avec des corps plus dense avec des poils ou plumes comme la torrentueuse et la poilue.
En début de saison (mars à mi-avril) :
C'est une période où les plages d'activités vont être courtes (11h-15h) mais où les gros poissons sortent. L'eau est froide et bien souvent haute, je vais utiliser à 99 % des nymphes volumineuses, voyantes (toutes celles avec des tags oranges ont d'excellents résultats) et surtout bien lourdes, afin de pêcher lentement et proche du fond, et c'est sûrement ça qui est le plus important. Les poissons se situeront surtout dans des zones avec des courants légers dans les "mous", ils seront rarement dans les courants très puissants.
Mon choix de début de saison : torrentueuse, immaculée (eau mâchée), double tag, poilue, javis, faisan tail tag orange. Avec des tailles en 10 et 12 (bille de 4,6 mm, 4 mm et 3,5 mm), j'aime utiliser pendant cette période de grosses nymphes car les éphémères qui sortent sont souvent de belle taille (march brown) et les poissons moins "tatillons".
J’aime pêcher avec des mouches « poilues » en début de saison car elles vont avoir une dérive plus lente du fait que les poils retiennent la descente de la nymphe, c’est ce qu’il faut sur des poissons de début de saison.
Pour la potence, la deuxième mouche reine est la baetis, donc je vais utiliser principalement des petites faisan tail, poilue et perdigone naturelle : marron, olive, jaune, en taille H14 et H16. J'utilise très peu de nymphes avec des couleurs trop agressives durant cette période et je préfère me concentrer sur des nymphes proches de la couleur naturelle des baetis et petit cul vert (olive, marron, noir..). En fil, j'utilise du 14 ou du 16 centièmes sur des rivières à grosses truites.
Milieu de saison (mai à fin juillet) :
C'est la période la plus propice à la pêche à la mouche car un peu tous les insectes peuvent se retrouver sur l'eau : grise à corps jaune, sedge, baetis, mouche de mai, ecdyo.
L'eau se réchauffant et la hauteur d'eau diminuant, il conviendra d'affiner un peu le montage afin de pêcher plus léger par rapport au début de saison.
Les plages d'activités sont beaucoup plus longues et, vu la diversité d'insectes durant ces périodes, vous pouvez avoir des touches toute la journée. Pour le choix des nymphes, c'est à partir de cette période que je trouve que les perdigones incitatives en potence ou en pointe ont un gros rendement, notamment la bleue, la violette et la noir cul rouge. Je les allie pratiquement toujours avec une torrentueuse. Si début juillet les poissons commencent à être très éduqués, je vais avoir deux stratégies : soit le totalement naturel, un peu comme en nymphe à vue, c'est-à-dire très peu de brillance avec des billes chocolats (sorguaise), petite faisan tail sans tag bille cuivre, soit une approche très agressive avec des perdigones et nymphes bien brillantes pour jouer sur le réflexe, voire l'énervement de poissons éduqués. C'est donc durant cette période qu'il sera important, selon le milieu que vous pêchez, d'avoir une bonne diversité de nymphes. En principe, si vous pêchez des milieux en tête de bassin, vous allez avoir des poissons plus petits mais plus opportunistes, il faut donc utiliser des nymphes incitatives c'est avec elle que vous aurez le plus de rendement. Par contre, si vous pêchez des rivières de plaines avec beaucoup de pêcheurs et des gros poissons, il faudra nécessairement avoir une bonne diversité de nymphes pour pouvoir s'adapter. En principe plus vous avancez vers la période estivale (juillet, août) et plus les insectes seront petits et plus il faudra affiner le montage (10 centième) et petites nymphes en potence H18 voir H20.
Les nymphes à avoir sur poissons peu éduqués : torrentueuse, double tag, perdigones incitatives (bleue, violette, noir cul rouge), immaculée.
Les nymphes à avoir sur poissons éduqués : sorguaise, tricho chamois, faisan tail sans tag orange, poilue.
Fin de saison (fin août à octobre) :
La fin de saison est très intéressante car les eaux se refroidissant, on va retrouver des conditions propices aux éclosions d'insectes. La mouche reine sera la baetis corps olive ou jaune. L'efficacité de la pêche en fin de saison dépendra principalement de votre adaptabilité : s'il n'y a pas beaucoup d'eau, il faudra pêcher tout aussi fin qu'en été, c'est-à-dire avec un bas de ligne en 10 ou 12 centièmes, et les poissons vont principalement prendre sur la potence avec des nymphes en 18 voire 20. Par contre, s'il y a beaucoup d'eau comme j'ai pu avoir lors de mon séjour en Espagne, il va falloir pêcher creux comme en début de saison avec des petites nymphes en potence imitant des baetis souvent plus petites qu'en début de saison. La poilue, la torrentueuse et les perdigones bleues et jaunes ont d'excellents résultats.
En résumé, j'ai une grosse base de 3-4 modèles en variant les tailles et poids du H10 1,1 g au H20 (2 mm) qui vont me permettre de pêcher partout, toute la saison, et surtout qui ont fait leurs preuves partout en France et à l'étranger sur les grosses truites :
1 - La torrentueuse (faisan tail avec tag orange)
2- La perdigone ( bleue, violette, noir cul rouge et jaune),
3- La poilue et faisan tail.
Les autres modèles vont graviter autour de ces 3-4 modèles de base mais peuvent faire la différence sur des poissons souvent sollicités comme vu précédemment.
Quelques clichés de mes nymphes fétiches :
Le choix de la couleur de bille en fonction du milieu :
C'est un élément qui peut faire la différence et qu'il est important de prendre en compte. Suivant la luminosité, la couleur du fond, et la profondeur, je ne vais pas utiliser le même coloris de bille. Ce tableau se base sur mon expérience ; c’est-à-dire qu’au fil des nombreuses heures passées au bord de l'eau, en fonction du milieu, j'ai noté que j'avais plus de résultats avec ce coloris de bille. Cependant, le lien entre le milieu et la couleur de bille n'est pas exhaustif, mais il se base sur une certaine logique.
Le choix du poids et de la taille des nymphes de pointe:
Suivant la profondeur, la puissance du courant et la saison il faut adapter le poids et la taille des nymphes de pointe. J'ai donc décidé de faire un petit tableau récapitulatif pour vous aider à choisir votre poids de nymphes en fonction de la profondeur et du type du courant.
Les dérives :
La clef : pêchez tendu !
Maintenant, une fois qu'on a le matériel adapté, les bonnes nymphes, il y a le dernier paramètre, et qui est le plus important : c'est la dérive.
Le plus gros problème, et c'est le plus important, c'est que l'action pour pêcher en NAF est différente de celle pour pêcher au toc, c'est-à-dire qu'il est indispensable de pêcher beaucoup plus "tendu". Je m'explique : les nymphes étant souvent légères par rapport à une plombée pour le toc, il est difficile d'être bien en contact avec celles-ci, alors que c'est un élément hyper important pout détecter les touches, car contrairement aux appâts naturels, elles sont très vite recrachées par les poissons. Toute votre réussite se basera sur cet élément : réussir à être suffisamment tendu pour toujours être en contact avec vos nymphes et détecter les touches ; sinon, vous décrocherez beaucoup ou même ne verrez pas les touches.
La technique de la pêche en nymphe au fil se pratique en sortant du nylon, et c'est le poids des nymphes qui va entraîner le nylon. Dès le point d'entrée dans l'eau, il faudra prendre contact avec vos nymphes, sauf s'il y a beaucoup d'eau afin de les laisser arriver plus facilement au fond. L'important est de pouvoir sentir le fond dans la canne sans s'accrocher : c'est de cette manière que vous prendrez le plus de poissons. Le scion de la canne est toujours à l'aval de notre ligne et dérive à la vitesse du courant, et il faut toujours garder un angle d'environ 90 degrés entre votre canne et la bannière. La main gauche doit récupérer l'excédent de bannière généré par le montage qui descend et se rapproche du pêcheur. Cette action est cruciale pour maintenir un angle de 45° entre l'indicateur et la surface. Vous pouvez voir tout cela en photo et vidéo ci-dessous, ainsi que la prise de poisson en direct qui illustre l'efficacité de la technique.
Vidéos explicatives de la technique et preuve en image de l'efficacité de la technique :
Vidéo 1 : résumé du matériel, technique et poisson lors des explications.
Vidéo 2 : l'efficacité de la naf double prise en moins de deux minutes.
Vidéo 3 : une autre jolie truite d'environ 40 cm
Quelques clichés de jolies truites capturées en NAF :
Mon matériel pour la nymphe au fil (NAF) :
Canne Sage ESN 10.6 pieds soie de 4
Moulinet sage ESN
Nylon fluo 18 centième
Stick fluo indicateur rose
Nylon de pointe 10, 12, 14 et 16 centième frog hair
Nymphes halieutique https://www.halieutique-gdn.com/
Conclusion :
Normalement, vous devriez avoir toutes les informations nécessaires avec ce condensé d'informations. Il y a, derrière toutes ces explications, beaucoup de passion mais aussi des centaines d'heures au bord de l'eau afin de vous offrir un résumé de cette technique si efficace. J'espère que vous passerez de bons moments au bord de l'eau, et n'hésitez pas, si vous avez des questions, j'y répondrai avec grand plaisir !
Merci pour votre lecture
Tanguy
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Bonjour
Merci pour votre article très bien fait.
Je souhaiterais une précision concernant la longueur de la pointe. J'ai souvent lu que celle-ci devait être d'environ 1.5 X plus longue que la profondeur, en ayant le fil fluo le plus possible au ras de l'eau pour détecter la touche. Or, si j'ai bien compris, vous écrivez que la pointe doit être plus courte d'environ 10 cm que la profondeur et le fil fluo immergé (de combien ?). J'avoue être un peu perdu.
Bonne journée
Merci pour votre travail et vos conseils. On ne s'en rend peut-être pas compte, mais ces informations valent de l'or.